Avant toute intervention en vue d'une réhabilitation implantaire, la faisabilité doit être évaluée par un examen clinique et radiographique adapté. Sera ainsi mesuré l'espace disponible pour l'implantation dans les trois sens de l'espace: sagittal, transversal et mesio-distal. S'il est pour l'instant impossible de jouer sur la dimension mésio-distale, qui est le plus souvent limitée par la position des dents bordant l'édentement, il est désormais possible d'agir sur les deux autres dimensions. En effet, le développement de nouvelles techniques chirurgicales de pointe a permis de réduire considérablement les contre-indications géographiques à l'implantation. Une hauteur osseuse maxillaire postérieure insuffisante pourra ainsi désormais être résolue par la réalisation d'un sinus lift, par exemple.

Concernant la dimension transversale, les options thérapeutiques sont minces devant une insuffisance de largeur. L'omnipraticien pourra être démuni face à cette situation qui semble contre-indiquer la pose d'implant, et qui se révèle cependant assez courante. Elle peut, en effet, être le résultat de multiples facteurs, tels qu'un remodelage osseux post-extractionnel, post-infectieux, à la suite d'un traumatisme ou encore constitutionnel. Quelles sont donc les options possibles afin de pallier à cette limitation de l'implantation?